Russian Sleep Experiment

Durant la fin des années 1940, des chercheurs russes ont gardé cinq personnes éveillées pendant quinze jours en utilisant un gaz expérimental basé sur des stimulants. Ils étaient enfermés dans un environnement scellé afin de pouvoir contrôler leur consommation d’oxygène de manière à ce que le gaz ne les tue pas, étant donné qu’il était toxique à partir d’une concentration élevée. Cela a eu lieu avant l’invention des caméras en circuit fermé, ils n’avaient donc que des microphones et des fenêtres de verre épais d’une douzaine de centimètres en forme de hublot qui permettaient de les surveiller. La chambre était équipée de lits d’appoint sans literie, de l’eau courante et de toilettes, et contenait des livres et suffisamment de nourriture sèche pour qu’ils puissent tenir à cinq pendant plus d’un mois.

Les sujets de test étaient des prisonniers politiques jugés ennemis de l’État durant la Seconde Guerre Mondiale.

Tout s’est bien passé pendant les cinq premiers jours ; les sujets ne se plaignaient que rarement, car on leur avait promis qu’ils seraient libres s’ils acceptaient de subir le test et de ne pas dormir pendant trente jours (bien que la libération fût hors de question). Leurs conversations et leurs activités étaient surveillées, et on a pu noter qu’ils ne parlaient que d’incidents de plus en plus traumatisants dans leur passé, le ton de la conversation devenant beaucoup plus sombre après le quatrième jour.

Au bout de cinq jours, ils ont commencé à se plaindre à propos des circonstances et des événements qui les avaient menés là où ils se trouvaient et à montrer des signes de paranoïa sévère. Ils ont arrêté de se parler et, à la place, se sont mis à parler aux microphones ou aux miroirs sans tain des hublots. Curieusement, ils semblaient penser pouvoir gagner la confiance des expérimentateurs en se retournant contre leurs camarades, les autres sujets de test en captivité avec eux. Les chercheurs ont tout d’abord supposé qu’il s’agissait d’un effet du gaz…

Après neuf jours, le premier d’entre eux a commencé à crier. Il courait sur la longueur de la chambre en hurlant à pleins poumons pendant trois heures sans discontinuer, et a ensuite essayé de ne pas s’arrêter, mais il n’arrivait qu’à produire de temps à autre de petits couinements. Les chercheurs ont pensé qu’il s’était déchiré les cordes vocales. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est la manière dont les autres sujets ont réagi… ou plutôt n’ont pas réagi. Ils ont continué à murmurer à l’attention des microphones jusqu’à la seconde où les cris ont commencé. Deux des captifs qui ne criaient pas ont alors désossé les livres, ont enduit toutes les pages avec leurs propres excréments et les ont collées sur le verre des hublots. Les cris se sont rapidement arrêtés.

Les murmures adressées aux micros également.

Trois jours se sont écoulés. Les chercheurs vérifiaient les micros chaque heure pour être sûrs qu’ils fonctionnaient, car ils pensaient qu’il était impossible que cinq personnes enfermées dans une pièce ne produisent aucun son. La consommation d’oxygène dans la chambre indiquait qu’ils devaient être tous les cinq en vie. En fait, elle correspondait à la quantité d’oxygène que cinq personnes consommeraient pendant un exercice physique extrêmement ardu. Le matin du quatorzième jour, les chercheurs ont fait quelque chose qu’ils avaient dit qu’ils ne feraient pas pour obtenir une réaction des captifs: ils ont utilisé l’interphone de la chambre, espérant provoquer une quelconque réponse des détenus. Ils avaient peur qu’ils soient morts ou dans un état végétatif.

Ils ont annoncé: « Nous allons ouvrir la chambre pour tester les microphones ; restez loin de la porte et allongez-vous sur le ventre par terre, ou vous serez abattus. Si vous respectez ces règles, l’un de vous gagnera sa liberté. »

À leur grande surprise, ils ont entendu une seule phrase prononcée d’une voix calme : « Nous ne voulons plus être libérés. »

Des débats ont éclaté entre les chercheurs et les forces militaires qui finançaient le projet. Comme il était impossible d’obtenir d’autres réponses en utilisant l’interphone, il a finalement été décidé que la porte de la chambre serait ouverte à minuit le quinzième jour.

La chambre a été vidée du gaz stimulant et remplie avec de l’air frais, et des voix provenant des micros ont immédiatement commencé à protester. Trois voix différentes ont commencé à supplier, comme s’il en allait de la vie de l’amour de leur vie, de remettre le gaz. La chambre a été ouverte et des soldats ont été envoyés à l’intérieur pour retrouver les sujets de test. Ils ont commencé à hurler plus fort que jamais, et les soldats ont rapidement fait de même lorsqu’ils ont vu ce qui était à l’intérieur. Quatre des cinq sujets étaient toujours vivants, bien que l’état dans lequel ils étaient ne fût pas qualifiable de « vivant ».

Les rations de nourriture des cinq jours précédents n’avaient pas été touchées. Il y avait des morceaux de chair des cuisses et du torse du sujet mort enfoncés dans le drain au centre de la chambre, le bouchant, et permettant à une dizaine de centimètres d'eau de s’accumuler sur le sol. La portion de cette eau qui était composée de sang n’a pas été déterminée. Les quatre sujets « survivants » avaient également de grandes portions de muscles et de peau arrachés de leur corps. La destruction de la chair et les os à l’air libre sur leurs doigts indiquaient que les blessures avaient été infligées à la main, et non avec les dents, comme les chercheurs l’avaient pensé au début. Des observations plus précises de la position et de l’angle des blessures ont montré que la plupart des blessures, si ce n’était toutes, avaient été infligées par eux-mêmes.

Les organes abdominaux sous la cage thoracique des quatre sujets avaient été retirés. Alors que le cœur, les poumons et le diaphragme étaient restés en place, la peau et la plupart des muscles attachés aux côtes avaient été arrachés, permettant de distinguer les poumons à travers les côtes. Tous les vaisseaux sanguins et les organes étaient intacts, ils avaient simplement été retirés et posés par terre, répartis autour des corps éviscérés, mais toujours vivants, des sujets. L’appareil digestif des quatre sujets pouvait être observé en fonctionnement, digérant de la nourriture. Il a été très vite clair qu’ils digéraient leur propre chair, qu’ils avaient arrachée et dévorée durant les jours précédents.

La plupart des soldats étaient des Russes d’un commando spécial affecté à l’installation, mais la plupart ont refusé de retourner dans la chambre pour en sortir les sujets test. Ces derniers continuaient de crier pour qu’on les laisse dans la chambre et suppliaient qu’on remette le gaz pour qu’ils ne s’endorment pas.

À la surprise de tout le monde, les sujets ont livré un combat violent lorsqu’on les a fait sortir. Un des soldats russes s’est fait déchirer la gorge et en est mort, un autre en est sorti gravement blessé, après s’être fait arraché les testicules et perforer une artère d’une de ses jambes par les dents d’un sujet. Cinq autres soldats ont perdu la vie si l’on compte ceux qui se sont suicidés dans les semaines suivant l’incident.

Pendant le combat, la rate de l’un des sujets vivants s’est rompue et il s’est vidé de son sang presque immédiatement. Les chercheurs médicaux ont tenté de l’endormir, mais cela s’est révélé inutile. On lui a injecté plus de dix fois la dose maximale pour un humain d’un dérivé de la morphine, et il continuait de se battre comme un animal enragé, brisant les côtes et les bras d’un des docteurs. On a pu constater que le cœur a continué à battre pendant deux minutes entières après que l’hémorragie l’ait amené à un point où son système vasculaire était rempli avec davantage d’air que de sang. Même après qu’il se soit arrêté, il a continué de crier pendant trois minutes, s’efforçant d’attaquer quiconque venait à portée et répétant continuellement le mot « PLUS », de plus en plus faiblement, jusqu’à ce qu’il soit réduit au silence.

Les trois sujets test survivants ont été immobilisés et transportés dans une installation médicale, les deux ayant leurs cordes vocales encore intactes continuant de supplier le retour du gaz pour rester éveillés…

Celui des trois ayant le plus de blessures a été emmené dans le seul bloc opératoire dont l’installation disposait. Durant la procédure devant le préparer pour le replacement de ses organes internes, il s’est révélé immunisé aux sédatifs qui lui ont été administrés dans le but de le mettre en condition pour l’intervention chirurgicale. Il se débattait furieusement contre ses liens lorsque le gaz anesthésiant a été apporté pour le mettre hors de combat. Il a réussi à déchirer la quasi-totalité d’un bandeau de cuir épais de dix centimètres attaché à un de ses poignets, même avec le poids d’un soldat de quatre-vingt-dix kilos qui essayait de maintenir ce poignet immobile. Une quantité juste supérieure à la normale a été nécessaire pour l’endormir, et à la seconde où ses paupières se sont fermées, son cœur s’est arrêté. Pendant l’autopsie du sujet test qui est mort sur la table d’opération, il a été révélé que son sang contenait trois fois la concentration normale d’oxygène. Les muscles qui étaient toujours attachés à son squelette étaient affreusement déchiquetés et il s’était brisé neuf os dans sa lutte pour ne pas être maîtrisé. La plupart à cause de la force que ses propres muscles avaient exercé sur eux.

Le second survivant avait été le premier du groupe à commencer à crier. Ses cordes vocales étant détruites, il était incapable de supplier ou de protester contre l’opération, et il n'a réagi qu’en secouant violemment la tête pour montrer sa désapprobation lorsque le gaz anesthésique a été amené près de lui. Il a secoué la tête pour faire oui lorsque quelqu'un a suggéré, à contrecœur, d’essayer l’opération sans anesthésie, et n’a pas réagi pendant les six heures qu’ont nécessité le replacement de ses organes abdominaux et la tentative de les recouvrir avec ce qu’il restait de peau. Le chirurgien présidant l’intervention n’arrêtait pas de répéter qu’il devrait être médicalement impossible pour le sujet d’être encore en vie. Une infirmière terrifiée qui assistait à l’opération a affirmé qu’elle avait vu la bouche du patient former un sourire plusieurs fois, à chaque fois que ses yeux croisaient les siens.

Lorsque la chirurgie a pris fin, le sujet a regardé le chirurgien et a commencé à siffler fortement, essayant de parler en se débattant. Supposant que ce devait être important, le chirurgien a demandé à ce qu’on lui apporte un crayon et un calepin afin que le patient puisse écrire son message. Il était simple. « Continuez à couper. »


Les deux autres sujets tests ont subi la même intervention, tous les deux sans anesthésie. Cependant, il a été nécessaire de leur injecter un paralysant pendant la durée de l’opération. Le chirurgien n'arrivait pas à effectuer la chirurgie pendant que les patients riaient continuellement. Une fois paralysés, les sujets pouvaient seulement suivre les médecins des yeux. Le paralysant a été éliminé de leur système après une période anormalement courte et ils ont rapidement essayé de s'échapper. Au moment où ils ont pu recommencer à parler, ils ont recommencé à demander le gaz stimulant. Les chercheurs ont essayé de leur demander pourquoi ils s'étaient infligé ces blessures, pourquoi ils avaient arraché leurs propres entrailles et pourquoi ils voulaient de nouveau le gaz.

La seule réponse qui a été donnée était: « Je dois rester éveillé. »


Les liens des trois sujets ont été renforcés et ils ont été replacés dans la chambre en attendant de savoir ce qu’on allait faire d’eux. Les chercheurs, faisant face à la colère des « bienfaiteurs » militaires à cause de leur incapacité à atteindre le but qu’ils leur avaient fixé, ont pensé à les euthanasier. L'officier commandant, un ancien agent du KGB, a, au contraire, vu du potentiel en eux, et a voulu voir ce qui se passerait si on les replongeait dans le gaz. Les chercheurs s'y sont formellement opposés, mais leurs objections ont été ignorées.

Afin de les préparer à être de nouveau scellés dans la chambre, les sujets ont été connectés à un moniteur électroencéphalographique, et leurs liens ont été renforcés pour un confinement à long terme. À la surprise générale, ils ont tous les trois arrêté de se débattre au moment où quelqu'un a laissé échapper qu'on allait les remettre dans le gaz. Il était évident qu'à ce moment, ils avaient énormément de mal à rester éveillés. Un des sujets qui pouvait parler fredonnait d'une voix forte et sans s'arrêter ; le sujet muet appuyait ses jambes de toutes ses forces, d’abord la droite, puis la gauche, puis de nouveau la droite, afin d’avoir quelque chose sur quoi se concentrer. Le dernier sujet gardait sa tête au-dessus de son oreiller et clignait des yeux rapidement. Ayant été le premier à avoir été relié à l’électroencéphalogramme, la plupart des chercheurs observaient ses ondes cérébrales avec surprise. Elles étaient normales la plupart du temps, mais affichaient parfois inexplicablement une simple ligne. C’était comme s'il subissait plusieurs morts cérébrales, avant que tout ne redevienne normal. Comme ils se concentraient sur le papier qui sortait du moniteur, seule une infirmière a vu ses paupières se fermer au moment où sa tête est retombée sur son oreiller. Ses ondes cérébrales se sont immédiatement muées en celles du sommeil profond, puis la ligne droite est apparue pour la dernière fois, alors que son cœur s’arrêtait.

Le seul sujet restant en état de parler s’est mis à crier pour être scellé immédiatement. Ses ondes cérébrales montraient les mêmes lignes droites que celui qui était mort après s’être endormi. Le commandant a donné l’ordre de sceller la chambre avec les deux sujets à l’intérieur, ainsi que trois chercheurs. Un des trois qui ont été nommés a immédiatement sorti son revolver et tiré une balle entre les deux yeux du commandant, puis a retourné son arme contre le sujet muet, lui faisant également sauter la cervelle. 

Il a ensuite pointé son arme vers le sujet restant, toujours attaché au lit tandis que les membres restants de l’équipe médicale et de recherche fuyaient la pièce. « Je ne me laisserai pas enfermer là-dedans avec ces choses ! Pas avec vous ! a-t-il crié à l’homme attaché à la table. 

« QU’EST-CE QUE VOUS ÊTES ? a-t-il demandé. Je dois le savoir ! »

Le sujet a souri.

« Est-ce que vous avez oublié si facilement ? a répondu le sujet. Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui est cachée dans chacun d’entre vous, suppliant d’être libérée à tout moment dans votre esprit animal. Nous sommes ce dont vous vous cachez toutes les nuits dans vos lits. Nous sommes ce que vous réduisez au silence et à la paralysie lorsque vous rejoignez le paradis nocturne que nous ne pouvons fouler. »


Le chercheur a marqué un arrêt. Puis il a visé le cœur du sujet et a fait feu. L’électroencéphalogramme a alors affiché une ligne droite, tandis que le sujet s’étranglait, laissant faiblement échapper quelques mots : 

« Si… près d’être… libre… »


Nouvelle tentative de meurtre au nom de Slenderman !

Pour la deuxième fois en peu de temps, Slenderman a encore été blâmé pour avoir inspiré à une tentative d’assassinat.

Une mère de famille a été agressée par sa propre fille âgée de 13 ans à Hamilton, dans l’Ohio. 

La victime savait que sa fille avait des problèmes de santé mentale, mais n’aurais jamais pu imaginer que sa propre enfant serait tentée de lui faire du mal.

La mère a rapporté que sa fille avait écrit des choses de plus en plus sombres, et celles-ci contenaient beaucoup de références liées au caractère fictif de Slenderman.

"Je suis rentrée à la maison un soir après le travail et elle était dans la cuisine entrain de m’attendre avec un masque blanc", a-t-elle raconté.

"Elle portait sa capuche et avait les mains recouverte avec ses manches", ajouta-t-elle.

Dans l’agression, la jeune inadaptée de 13 ans a blessé sa mère au visage, le coup et le dos.

"Elle était possédé lors de l’attaque, je ne pouvais plus la reconnaître", à déclaré la pauvre mère.

Les autorités ont déclaré que l’adolescente, qui est actuellement dans un centre de détention pour mineurs, n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé le soir de l’attaque.

C'est la fin

2015, nous sommes perdus.

Minuit, les 12 coups sont passés, l'obscurité a complètement envahi les rues.
L'adrénaline monte, je dois m'enfuir au plus vite, je les entends déjà arriver au loin.
J'emprunte une petite rue étroite, l'endroit parfait pour se perdre la nuit, arrivé à la sortie j'entends soudainement un bruit étrange venant de derrière moi.

J'ai réveillé les créatures.

Elles sont arrivées en masse les années précédentes, en une année les villes en étaient remplies.
Ma seule chance de survie est de courir à toute vitesse, car ces choses ne vous lâchent pas.
J'aperçois une voiture non-loin d'ici, J’y accours, par chance elle est ouverte, on dirait que son propriétaire s'est fait dépouillé, il n'avait pas du comprendre à qui il avait affaire.

Je démarre le moteur, entendant ces monstres grouiller derrière moi, j'accélère et fonce sans réfléchir. 
Je devais atteindre le grand Hôtel, c'est le seul endroit où ils ne peuvent pénétrer, et vous allez vite comprendre pourquoi.

J'avais fait du bruit en roulant à toute allure, il y en avait des centaines après moi.
J'arrivais à l'Hôtel, des survivants avaient préparé mon arrivée.

Alors que je montai les marches pour entrer, j'entendis quelqu'un crier dans l'Hôtel, les bêtes commençaient à escalader les parois du bastion. On avait plus aucune chance, on avait formé un cercle de défense.

Tout le monde était armé est prêt à se défendre, mais nous savions que nous étions finis.

Une des bêtes approcha, elle avait une dégaine étrange. Elle tendit son bras vers moi, comme pour me faire comprendre quelque chose, sa bouche s'ouvrit :

"Oune 'tite pièce, missié ? "

Tentative de meurtre au nom de Slenderman !

"C'est tombé il y a quelques heures, une adolescente a été retrouvée poignardée à pas moins de 19 reprises par deux de ses camarades de 12 ans qui ont affirmé avoir commis ce crime dans le but de faire une offrande à Slenderman, dont elles étaient persuadées de l'existence.

La victime a heureusement pu survivre à cette agression et a réussi à ramper pour être retrouvée par un cycliste puis emmenée par les urgences ".

Si nous vous écrivons ceci, ce n'est pas simplement pour faire passer l'article, mais en réaction à la vague d'indignation qui se prépare à frapper et dont certain d'entre nous ont déjà reçu l'écume.

Nous citons par exemple un commentaire sous l'article du Figaro traitant de ce cas qui traite le site "Creepypasta Wiki " de "Site malfaisant, à l'origine de ce drame", et s'indignant du fait qu'ils ne soient pas inquiétés judiciairement.

Ombriste est une des sources les plus connues de la Creepypasta française, nous en sommes une autre et risquons donc de recevoir le même genre de commentaire sous peu, c'est pourquoi nous souhaitons faire passer le message suivant à tous ceux qui liront ceci, et plus particulièrement à ceux étant venus dans le but de manifester leurs indignations :

La Creepypasta est un dérivé de la légende urbaine qui est née grâce à internet : une légende qui ne se répand plus par le bouche à oreille mais par la toile, par le copier-coller.

Les Creepypastas ne sont PAS des tentatives d'embrigadement de qui que ce soit, elles n'ont pas pour but de manipuler ou de rendre fou qui que ce soit.

Comme est précisé dans leur définition, elles relèvent de la FICTION pure.

Malgré leur domaine d'application plus variés que le simple texte, elles sont tout aussi inoffensives qu'un bon livre de Stephen King ou que la Bible.

Les Creepypastas ne sont rien d'autre qu'une nouvelle forme du conte populaire, un nouveau genre de littérature, un nouveau type d'art, nées grâce à l'informatique à partir d'éléments existant depuis déjà très longtemps.

La seule chose qui peut causer des dommages est leur interprétation, et nous n'avons nul besoin de prouver que celle de la Bible a causée beaucoup plus de morts que celle du mythe de Slenderman, même si ce personnage a bénéficié d'un développement extraordinaire pouvant faire office de mythologie complète, il y a une différence notoire entre son mythe et celui de Dieu.

Ainsi, vous ne pouvez pas blâmer de simples écrivains, traducteurs, graphistes ou autres artistes pour continuer à en produire et à en diffuser sur la toile.

Il est toujours spécifié que les rituels donnés ne le sont pas dans le but d'être réalisés et sont de toute manière inefficaces, il est communément admis que tout ce qui porte le nom de Creepypasta ne mérite aucun crédit et n'existe que pour donner un sentiment de malaise ou d'angoisse le temps de la découverte de l'œuvre, au même titre que les romans, films d'horreur ou histoires contées au coin du feu.

Si quelqu'un doit mal interpréter nos œuvres malgré tout ce qui est fait pour justement éviter ce cas de figure, cela ne peut être de notre faute, il convient plutôt dans ce cas de se tourner vers un psychologue compétent AVANT de commettre des actes insensés comme ce que nous voyons là.

Quant à la protection des enfants, le terme Creepypasta existe depuis suffisamment longtemps sur internet pour que tout le monde sache à quoi s'en tenir, au même titre que lorsqu'on parle de littérature frisson ou de film d'épouvante.



Funnymouth

* Funnymouth a rejoint #ReferSales.
 
Funnymouth : bonsoir tout le monde


Funnymouth : j aime léché le seeeng


Funnymouth : des gens


Funnymouth : je voi vos superbes visages soyez pas si triste


Funnymouth : venez


Funnymouth : :)
  
* Funnymouth a quitté #ReferSales.

GhostJeorge : ... Bordel de merde


Lemonlimeskull : T’as vu ça ?


GhostJeorge : Oui, Skull. En effet.




Tout d’abord, je dois vous dire que je suis "Lemonlimeskull", c'est mon pseudo.


C'était la première fois que j'entendais parler de "Funnymouth", et j’aurais bien voulu que ce soit la dernière. 


Toutes les personnes qui ont passé du temps à bavarder sur le chat doivent connaître ce mec bizarre, qui va et vient. 


Les gens se précipitent ensuite dans le chat pour lui poser des questions complètement folles ou tout simplement pour troller.


Le premier truc qui m'a paru étrange au sujet de ce type est le fait qu'il allait et venait sans objectif particulier, il ne venait pas pour embêter quelqu'un, et il ne demandait pas si quelqu'un sur le chat savait comment réparer son ordinateur ou supprimer un virus.


Il est juste rentré dans le chat, a tapé des mots au hasard et il est reparti.




Lemonlimeskull : Non mais vraiment, c'est quoi ce bordel ?


GhostJorge : Aucun idée


GhostJorge : Aucune*


Lemonlimeskull : Il est dans un autre chat si tu veux savoir


Lemonlimeskull : #seeeng

Lemonlimeskull : XD
 
Lemonlimeskull : Abruti.



Je ne sais pas à quoi je m'attendais, j'ai suivi ce gars sur un autre chat. 

Je ne suis pas du genre à importuner les gens, ou à me disputer avec eux, généralement j'évite à tout prix ce genre de choses, même si, parfois quand les gens commencent à me chercher, je m'énerve.
 

Je crois que ce que je suis en train de dire, c'est que je ne savais même pas pourquoi j'avais suivi ce mec ici.




* Lemonlimeskull a rejoint #SEEENG


Lemonlimeskull : Hey.




Il était là, dans le chat.




Funnymouth : O)_(O


Lemonlimeskull : J


Lemonlimeskull : Alors...


Funnymouth : O)_(O


Lemonlimeskull : Alors... Tu me fixe.


Lemonlimeskull : C'est pas sympa.


Funnymouth : desole


Funnymouth : je viens de le faire


Funnymouth : tout va bien


Lemonlimeskull : Je vois.


Funnymouth : O)_(O




J'ai ri à haute voix, il était étrange, mais inoffensif.




Lemonlimeskull : Tu peux revenir sur #ReferSales si tu veux.


Lemonlimeskull : On ne va pas t’embêter, alors ne t'inquiète pas à cause de ça.


Funnymouth : O)_(O


Lemonlimeskull : Ou pas.


Lemonlimeskull : Peu importe mec, tu me semble intéressant, et puis je m'ennuie ce soir.


Funnymouth : je m ennuie aussi ce soir


Funnymouth :  je ne fais toujours pas


Lemonlimeskull : ... Tu ne fais toujours pas quoi?


Funnymouth : je ne fais toujours pas c'est ca


Funnymouth : je ne fais toujours pas parce quil font toujours pas et voilaaaa


Funnymouth : je deviens idiot


Lemonlimeskull : Ok. Ben, a +


Funnymouth: O)_(O




Après ça, je suis parti, je suis très vite passé à autre chose, c'était sûrement quelqu'un qui déconnait un peu trop, ou un crétin qui ne savait pas comment utiliser correctement un programme de chat. 


Aller de chat en chat, ce qui semblait être une tentative désespérée pour attirer l'attention, j'aurais aussi pu faire ça et être pété de rire, mais ouais ... C'était stupide.




GhostJorge : Hmm?


Lemonlimeskull : Rien, je ne comprenais même pas ce qu'il disait.


GhostJorge : Ha. Bienvenue sur internet.


Lemonlimeskull : Ce qui est triste c'est que, en dehors de toi et moi, ce mec, c'est le seul 
membre actif ici toute la nuit.


* lemonlimeskull a kické Killjay et a dit "DEBOUT!!!"


Lemonlimeskull : Blah.




Le silence a régné sur le chat pendant des heures, j'ai donc réduit la fenêtre, et je suis retourné à mon travail.




Lemonlimeskull : Il y a quelqu'un ? 8 membres sur le chat, pas un seul actif.


Lemonlimeskull : ENNUYEUX.


Lemonlimeskull : Pourquoi vous êtes si ENNUYEUX?


Funnymouth : O)_(O


Lemonlimeskull : DEBOUT.


* Lemonlimeskull Met la main de tout le monde dans un bol d'eau froide.




Il m'a fallu quelques secondes pour le voir, Funnymouth, là à nouveau, me fixant. 


Je me suis effondré en soupirant : "Pas encore cette merde !"


Puis j'ai remarqué qu'il n'était plus dans le chat.




Lemonlimeskull : ?


Lemonlimeskull : ...


Lemonlimeskull : Vous avez vu ?


Lemonlimeskull: Et bien sur que non vu que vous etes inactifs




De toute évidence, c'était un petit problème avec mon navigateur ou le serveur, le message avait été envoyé un peu plus tôt dans la nuit, c’est des choses qui arrivent.


Pourtant, ça m'a effrayé.


Après quelques minutes un étrange sentiment m'a traversé le corps... Le sentiment "qu’il y a un truc que je n'aurais pas dû faire" ... J'ai décidé d'arrêter de m'embêter avec ça et j'ai fermé l'ensemble du programme de chat. 


Bien sûr, j'aurais pu rester dessus comme tout allait bien, mais pourquoi s'embêter à essayer de prouver que je n'étais pas effrayé ? Et merde, personne n'était encore là pour me voir quitter le chat.
 

Quelques heures plus tard, après avoir traîné sur Internet, je suis allé au lit.



Une chose sur laquelle je me suis toujours vanté, c'est que je ne fais jamais de cauchemars, du moins pas régulièrement, habituellement, s'il y a des monstres, des fantômes ou des guerres nucléaires dans mon rêve, je peux le contrôler et je m'amuse bien, je peux tirer dans la tête des zombies, me dire que les fantômes ne sont pas réels tandis que je ris d'eux, et s'il y a une catastrophe, je sais toujours comment me mettre en sûreté tandis que tous les autres se font cramer.


Je n'ai fait peut-être que quatre vrais cauchemars pendant les dix dernières années.

Eh oui, je suis tout à fait sérieux.


Le premier cauchemar de ma vie d'adulte était en 2005, je venais de rompre avec quelqu'un qui avait été avec quelqu'un d'autre depuis plus d'un an derrière mon dos, cette nuit-là, alors que je réussissais enfin à retrouver le sommeil, j'ai rêvé qu'elle était attachée à une table médicale, et une créature a aspiré son cerveau à travers une espèce de machine organique.


Le deuxième cauchemar m'a fait visiter un centre médical où il y avait des expériences sur de nouvelles méthodes pour sauver des vies, il y avait une fantastique visite de cette installation de haute technologie, beaucoup de merveilles de la science moderne, les gens en blouses blanches, etc, puis, j'ai été conduit à une salle où trois victimes d'un accident de voiture avaient été "sauvées" par leurs techniques, cela comprenait une jeune fille dont le visage avait été complètement distendu et accroché autour de sa poitrine, et une femme qui n'était qu'un amas de membres coupés, tous maintenus ensemble par un long fil comme un cerf-volant de chair. 


Le troisième est venu peu de temps après le précédent, j'étais accosté par deux personnes, une qui m'insulter sans fin, et l'autre qui essayait de me pincer et de me tordre, sans succès.


En pensant que je pouvais contrôler ce rêve comme d'autres, j'ai mis les deux hommes les uns contre les autres, pensant que ce serait une sorte de justice poétique, au lieu de ca, ils me pincèrent de plus en plus fort jusqu'à ce qu'ils se mettent à me tirer les joues, l'autre a saisi sa langue et a tiré dessus furieusement jusqu'à ce qu'elle soit sortie... Puis il a tiré les paupières de l'autre mec en une espèce de déformation grotesque...


Je suppose que ce que je veux dire, c'est que même si j'ai eu des cauchemars, je n'ai jamais été la cible de toutes sorte d'horreur, ca a toujours été une sorte d'empathie liée à quelqu'un d'autre se faisant brutaliser.


Cette nuit, cependant, c'était différent, dès que je me suis endormi, j'ai commencé à rêver, le plus souvent, c'était un rêve récurrent où j'étais dans les bois, en train d'observer les animaux et les oiseaux, et où je me comportais plutôt froidement, je m'allongeais dans l'herbe et je regardais le ciel. 


C'est un rêve dont je me réjouissais toujours, parce que même si j'avais eu une journée de merde, j'allais me réveiller heureux et prêt à commencer une nouvelle journée. 


Cette fois, le script avait changé, j'étais posé dans l'herbe... mais pendant que je regardais le ciel, j'ai senti quelque chose d'étrange.


C'était froid, et ca se tortillait sur mon cou.


Dans mon rêve, j'ai regardé sur mon cou, et j'y ai retiré un gros ver qui se tortillait, les vers de terre me dégoûtent, si j'en vois un dans la cour, je vais de suite prendre une pelle et le mettre sous un tas de terre, pour ne plus le voir à nouveau. 


Dégoûté, j'ai poussé le ver de côté et j'ai continué mon rêve, et puis... encore cette sensation moite, humide, se tortillant sur le côté de mon cou.


J'ai tiré un autre ver, et encore un autre.
 

La troisième fois, mon sentiment de confusion et de peur est devenu si fort que je me suis immédiatement réveillé, c'est ce qui arrive généralement quand il y a vraiment de la merde dans mes rêves. 


J'ai trouvé le problème, du moins, je pensais l'avoir trouvé. J'ai palpé mon cou et j'ai découvert un fil visqueux sur ma peau. 


Logique, j'avais dû baver dans mon sommeil, pas de quoi en être fier, mais pas exactement terrifiant non plus, mon rêve avait dû transformer ce fil de bave en créature de la forêt.

Mais le plus inquiétant, cependant, était le fait que le lit autour de moi semblait porter des marques. 


Quatre, pour être exact, c'était presque comme si quelqu'un s'était tenu au-dessus de moi sur ses mains et ses genoux pendant que je dormais.


Il y avait beaucoup de raisons pour que ça arrive... Mais c'est à partir de cette nuit que j'ai commencé à avoir un sommeil très léger. 


La moindre petite chose, comme le bruit du ventilateur du plafond, me réveillait tout de suite, je n'avais aucun intérêt à aller dans les bois la nuit.


Le matin venu, je me suis préparé pour sortir de la maison et enlever les toiles d'araignée, je comptais aussi vérifier rapidement mes e-mails pour m'assurer que je n'avais pas eu de transactions ou de questions en suspenses auxquelles je devais répondre.


Surprise !

_______________________________________________
From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 2:42 AM

To : Charles Watts



je me suis bien amuse a te parler ca peu etre drole eencore tu vas voir quoi



je naime pas arreter

_______________________________________________





Comme vous vous en doutez, je n'avais pas donné mon adresse e-mail à ce con.

Cependant, réponse logique, quelqu'un d'autre du chat avait dû la lui donner, il est évident qu'il était revenu à #ReferSales, avait demandé à quelqu'un si j'étais là, et ce connard m'avait trahi, sachant que je ne donnais pas mes coordonnées personnelles, quoique...

L'e-mail était daté de 02h40, c'était à peu près le moment où je suis allé au lit ... quand tout le monde sur le chat était absent.

Même si je savais que j'étais une sorte d'appât, je lui ai répondu.



____________________________________________

From : Charles Watts Sat, Nov 17, 2012 at 9:29 AM

To : funnymouth@bluud.com



Uhhhm, ouais mec. Je ne suis pas vraiment sûr que je veuille que tu m'envois des messages.

____________________________________________





C'était clair, il n'y avait aucune équivoque dans le message que j'avais envoyé, je croyais qu'il était clair, et qu'il n'allait plus me répondre en commençant une guerre.


Mais bien sûr....



__________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 9:30 AM

To : Charles Watts



vas y



ne sois pas si triste a propos de ca



je sais que tu aime quand on samuse



cest bon meme

__________________________________________




Et, j'ai bloqué son adresse.


Après quelques minutes, je me suis dit que tout était fini et je me suis assuré que ma journée se passerait bien, jusqu'à mon retour, le soir, j'ai eu une sensation froide qui se tortillait dans mon estomac, encore et encore, ça ne s’arrêtait plus, et je ne savais même pas pourquoi.

Eh bien, ce n'est pas entièrement vrai. J'avais une idée là-dessus.

J'ai vérifié mes E-mails.


Rien de "Funnymouth", mais il y avait un e-mail de Jorge.



__________________________________________

From : Jorge G Sat, Nov 17, 2012 at 2:03 PM

To : Charles Watts



Hé,



Refersales.com est foutue, la page ne charge plus, quand tu seras en ligne tu pourras jeter un coup d'œil ?



Paix & Carottes,

Jorge

_______________________________________________




J'ai laissé échapper une multitude de mots grossiers, si le serveur s'était arrêté, ça voulait dire que les chatrooms aussi, et j'avais été dehors toute la journée sans aucun moyen pour que Jorge ne me contacte, si j'avais fait un peu plus attention à mes informations personnelles, il aurait pu simplement m'appeler.


J'ai chargé le site, et j'ai attendu la page d'erreur, mais au lieu de ca, ca m'a redirigé vers une autre page.


Seeeng.com [Bluud.com, NdT.]



_______________________________________________

From : Charles Watts Sat, Nov 17, 2012 at 6:15 PM

To : Jorge G



Ouais, je vois ça. Ca redirige vers un site avec une grande tête pixélisée qui a une drôle de langue.



Je pense que ça doit être un coup de funnymouth. Tu lui as donné mon E-mail ? Et mon nom avec ?



C.W.

______________________________________________

From : Jorge G Sat, Nov 17, 2012 at 6:23 PM

To : Charles Watts

 

C'est une page d'erreur 404, pas une redirection., je sais pas ce que t'as pris mais j'en veux! Tout ce que je vois sur Seeeng.com c'est un avis : "Bientôt"



J'ai donné cette merde à personne.



Jorge

______________________________________________

From : Charles Watts Sat, Nov 17, 2012 at 6:25 PM

To : Jorge G



Ha.ha.ha. Très drôle.

______________________________________________





Ensuite Jorge m'a envoyé un screen du site qui donnait une erreur 404... avec l'avis "Bientôt" pour Seeeng.com, ca aurait pu facilement être un fake de sa part... Mais pourquoi ? Je veux dire, si c'était une sorte de blague assez bizarre, je ne comprenais pas. 


Quand j'ai regardé mes fichiers, tout était normal. Tout était à sa place, et personne ne s'était connecté pour changer quoi que ce soit. 


J'ai vérifié les serveurs DNS, et ils fonctionnaient parfaitement bien, rien n'était anormal.


Mais il y avait toujours ce visage gonflé avec la langue tombante me regardant avec ses orbites vides.


 Et puis j'ai remarqué un truc dont je me demande comment j'avais fait pour ne pas le voir avant...


En regardant de plus près, l'image de ce visage n'était pas vraiment pixélisée, elle était faite de lettres minuscules de code HTML qui coloriaient chaque partie de l'image. 


Le même mot, encore et encore.

"funnymouthfunnymouthfunnymouthfunnymouth" 
 

Dans un grand amas d'absurdités.


Je me sentais comme renversé sur l'écran.


J'ai débloqué son adresse E-mail et je me suis mis à lui écrire un message très profond et menaçant. 


À ce moment-là, je m'en foutais un peu du site, je voulais juste tout faire sortir de ma poitrine, j'avais l'impression de contrôler la situation. 


Avant que je puisse finir le message... J'ai eu cet étrange sentiment, à nouveau.

 "Non, ça ne se peut pas"... Le sentiment où vous savez que vos actes deviennent absurdes, mais en même temps, vous savez que vous avez raison, j'ai arrêté les menaces de mort, et j'ai regardé ma boîte de réception.



_____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:00

To : Charles Watts



je vois ton superbe visage

_____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:00 PM

To : Charles Watts



salu copain

___________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



viens

____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



salu

_____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



salu salu slalu

_____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



je veux pas ne pas

_____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



je ne pense pas a ca sil te plait pense

____________________________________________

From : funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:01 PM

To : Charles Watts



je voi ton superbe visage

____________________________________________




Non seulement le sentiment que j'avais eu quand il m'a envoyé un E-mail à la minute où je l'ai bloqué était correct, mais on aurait dit qu'il m'avait envoyé des E-mails continuellement depuis que je l’avais bloquer.

Dix autres messages sont arrivés dans le laps de temps qu'il m'a fallu pour répondre.



_____________________________________________

From : Charles Watts Sat, Nov 17, 2012 at 7:00 PM

To : funnymouth@bluud.com



ARRETE PUTAIN !!

_____________________________________________




J'avais un mal de tête à cause du stress, mon cœur battait la chamade, pas de peur, mais de rage, c'était probablement la personne la plus exaspérante du net, et c'est beaucoup dire.


Heureusement, les messages se sont arrêtés.


J'ai essayé de me calmer, de respirer profondément, mais ça ne semblait pas marcher, j'étais encore très énervé. 


Lentement et méthodiquement, je lui ai envoyé un autre message.



____________________________________________

From: Charles Watts Sat, Nov 17, 2012 at 7:21 PM

To: funnymouth@bluud.com



Salut.


Je ne comprends pas ce que tu dis et je ne comprends pas ce que tu veux. Je pense qu'il y a une barrière entre nous, est-ce-que ta première langue est le français ?

Je pense que tu as fait quelque chose à mon site, et j'aimerais bien que tu répares ça.

Si tu es en colère contre moi, je n'ai pas l'intention que ça arrive. Tu as peut-être mal compris ce que j'ai dit, ou ce que je voulais dire.

S'il te plaît, restaure mon site, et séparons nos chemins.



Merci,

C.W

______________________________________




J'ai pensé à comment j'avais surmonté ma colère, et que cette réponse était vraiment la meilleure façon de s'y prendre. 


Cette personne comprendrait ce que je voulais dire et se rendrait compte de l'erreur qu'il avait faite.


Je me suis calmé, tout allait bien se passer.


Alors...


J'ai attendu...



__________________________________________

From: funnymouth@bluud.com Sat, Nov 17, 2012 at 7:23 PM

To: Charles Watts



O)_(O

__________________________________________




J'ai pété les plombs.


J'ai pété les putain de plombs, j'avais pourtant été clair.


J'ai frappé le moniteur avec ma paume, j'ai frappé mon bureau. 


Ça m'a énervé encore plus, j'ai cogné mon poing sur mon clavier jusqu'à ce que les touches s'envolent, j'ai hurlé dans un mélange de frustration et de colère avec moi-même, j'ai ragé sur la situation et j'ai claqué la porte de ma chambre, j'écrabouillais tout ce que j'avais sous les mains. 


Pendant aussi longtemps que mon énergie l'a permis, j'ai perdu mon temps à ça, j'aurais pu mettre le feu à ce putain d'endroit si j'avais eu un briquet sous la main.


Cette nuit-là, j'ai regardé le plafond pendant  ce qui m'a semblé être une éternité avant de trouver le sommeil.


Alors que j'attendais, je savais que j'allais faire un cauchemar, je le savais, c'est ainsi que ma chance allait. 


Imaginez ma surprise, même dans mon sommeil, au lieu de choses horribles, j'étais dans un endroit sûr...


Les bois.


Je me suis posé dans l'herbe, encore une fois. 


Je me sentais détendu, je savais, même mon subconscient le savait, que tout irait bien, peu importe ce que la vie me jetterait à la gueule, le monde irait, rien n'était permanent. 


Tout était en transition, personne ne pouvait arriver jusqu'à moi.


Je le sentais se tortiller contre mon cou.


Non, rien ne pouvait gâcher ce moment, j'ai ignoré le ver, il s'en irait.


Je sentais son mouvement sur ma bouche, je ne pouvais pas me réveiller. 


Toutes les autres fois, j'avais été en mesure de me réveiller... Mais il semblerait que cette opportunité fût passée.


Mais ce n'était pas un ver, c'était un doigt, puis un autre, puis quatre, gluants, se tortillant autour de mes dents en serrant ma mâchoire inférieure.


Ça ne me faisait pas mal.


C'était juste comme une sorte de "pop", plus de pression que de douleur.


C'était rapide, avant que je comprenne ce qui se passait, c'était fini.


Puis j'ai pu me forcer à me réveiller, je me suis assis, et j'ai vu que mes pieds étaient complètement dans l'obscurité. 


À tâtons, je suis allé jusqu'à la salle de bain, là, j'ai finalement allumé la lumière, je me tenais devant le miroir, me frottant les yeux comme si j'étais aveuglé par la lumière, j'ai regardé dans le miroir pendant de longues minutes, sans réactions, ans sentiment, sans pensées. 


Et puis, j'ai souri... J'ai souri du mieux que j'ai pu en voyant ma mâchoire cassée, qui pendait autour de mon cou, ma langue se prélassait, paralysée, comme une limace gluante, mes dents n'étaient pas enracinées, je pouvais les retirer une par une à mains nues avec la même douleur qu'une piqûre de moustique. 


J'ai ri, d'un ton similaire à celui du gargouillement de l'eau dans un égout, j'ai ri.


Quel superbe visage !


Quelle drôle de bouche !


Une drôle de bouche !


Une drôledebouche drôledebouche drôledebouche !




* Lemonlimeskull a rejoint #Refer sales.
 
Lemonlimeskull : Je vois ton superbe visage


Lemonlimeskull : ne soit pas triste à propos de ça


Lemonlimeskull : :)


Ghost Jeorge: Hey, bordel, tu étais où ?


Ghost Jeorge : salut? Charles?


Ghost Jeorge : ...


Lemonlimeskull : O)_(O


*Lemonlimeskull s'est renommé : *Funnymouth.


* Funnymouth a quitté #Refer Sales.